L’achat d’une maison s’apparente à une épargne à long terme. En tant que propriétaire, vous effectuez chaque mois des versements hypothécaires qui financent vos biens et vous permettent d’accumuler un capital que vous pourrez récupérer ultérieurement lorsque vous vendrez votre propriété.
Partout au Canada, la valeur des biens immobiliers a augmenté de façon significative au cours de la dernière décennie. Au Québec, le prix médian d’une maison unifamiliale est passé de 110 000 $ à 209 500 $ entre 2002 et 2010. Cela représente une appréciation moyenne de près de 9 % par année. Et cette croissance est loin d’être terminée si l’on regarde les tendances des facteurs mentionnés ci-dessous.
Quels sont les moteurs du marché de l'immobilier résidentiel ?
Que vous soyez déjà propriétaire ou sur le point de le devenir, posséder une propriété est l’un des investissements les plus importants que vous ferez dans votre vie. Vous devez donc connaître les quatre principaux facteurs qui influencent la forme du marché immobilier, à savoir la croissance démographique, les taux d’intérêt, les revenus et les tendances sociodémographiques.
Il va de soi que tout le monde a besoin d’un endroit où vivre et c’est pourquoi la force du marché immobilier résidentiel est directement liée à la croissance démographique. Qu’elle soit le résultat de l’immigration, de la migration ou de la croissance naturelle de la population, plus l’augmentation de la population est importante, plus la demande de logements est élevée et donc plus le marché est fort.
Les taux d’intérêt jouent également un rôle important dans le marché de l’immobilier. Lorsque les taux sont bas, le marché est généralement plus fort, car des taux plus bas signifient que le financement d’un bien immobilier coûte moins cher. Cela incite donc les consommateurs à devenir propriétaires, à acheter des biens plus grands ou plus luxueux ou à les rénover.
Lorsque la valeur des propriétés augmente, c’est généralement le reflet de la capacité de paiement d’un ménage. La vigueur du marché est donc étroitement liée à la création d’emplois et au revenu disponible des ménages.
Enfin, certaines tendances sociodémographiques ont un impact sur le marché de l’immobilier. Par exemple, lorsque les ménages deviennent plus petits, c’est-à-dire que de plus en plus de personnes ont choisi de vivre seules, comme cela a été le cas au cours des dernières décennies, davantage de propriétés trouvent preneur.
En conclusion, rappelez-vous la loi de l’économie : le prix est toujours le reflet de l’offre et de la demande. Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, une forte demande entraîne une hausse des prix.